2022-03-25 23:36:56
PRÊTRES CATHOLIQUES : QUI ?
La crise covidique a eu l'avantage certain de mettre bas les masques et de savoir quel était le fond de la pensée de chacun. Les fidèles ont ainsi pu voir la valeur et la foi de leur clergé.
Mais ces éléments extérieurs, même s'ils sont déjà un critère valable ne suffisent pas. On trouve en effet un clergé hostile au vaccin mais pas clair sur bien d'autres problèmes très graves quant à la Foi. Ainsi certains essayent de faire croire qu'on peut concilier certaines nouveautés conciliaires comme le nouveau code de Jean Paul II avec une vie catholique . Ce sont des prêtres qui sont murs pour passer dans l'autre camp.
Aussi comment savoir qui est qui ? Comment faire confiance à un prêtre que l'on trouve "sérieux" ?
Des prêtres de la Fidélité Catholique sous l'autorité de Mgr Williamson se sont retrouvés à plusieurs reprises depuis 2018 pour définir ce qui pourrait être une charte sacerdotale en ces temps de confusion et ainsi permettre aux fidèles d'être rassurés quant à la ligne à suivre et aux prêtres à qui nous pouvons faire entière confiance.
Voici donc cette charte fondamentale :
CHARTE SACERDOTALE
DANS les circonstances exceptionnelles de notre ministère, nous voulons rappeler quelle est notre place dans la sainte Église, quels sont nos liens et quels sont les principes qui dirigent nous et notre ministère.
Rien ne nous a paru théologiquement plus simple, clair et concis comme définition de l’Église que celle du catéchisme de saint Pie X : « L’Église catholique est la société ou la réunion de tous les baptisés qui, vivant sur la terre, professent la même foi et la même loi de Jésus-Christ, participent aux mêmes sacrements et obéissent aux pasteurs légitimes, principalement au Pontife Romain. » (Grand catéchisme, 9e article, § 2, 1ère question)
Cette définition de l’Église définit ce que sont les fidèles et les pasteurs. Voici comment nous y serons fidèles.
1. QUANT À LA DOCTRINE
Le dépôt sacré de la foi a été protégé face aux erreurs modernes principalement par le Syllabus, l’encyclique Pascendi et le serment antimoderniste, puis rappelé et défendu par Mgr Lefebvre, principalement quant à la doctrine du Christ-Roi et à l’importance du sacrifice de la croix. Nous renouvelons notre serment d’y être fidèles, de le défendre et de le propager.
2. QUANT À LA LOI
Le code de droit canonique traditionnel de 1917, fruit et synthèse de 2000 ans de tradition juridique et morale de l’Église ne peut avoir été aboli par le code moderniste de prétendu droit publié en 1983, fruit et application du Concile Vatican II. Ce concile, Mgr Lefebvre l’a jugé « la plus grande catastrophe de l’histoire » et ce code il l’a jugé « pire que le concile ».
En conséquence, le code de 1917 est et doit demeurer la norme tant pour notre vie que pour notre ministère.
En particulier nous rappelons les obligations à nous faites par le canon 124 : « Les clercs doivent mener une vie intérieure et extérieure plus sainte que celle des laïcs et servir à ceux-ci d’exemple par leur vertu et par la rectitude de leurs actions » ; ainsi que celles que nous imposent les canons suivants, à savoir : – l’oraison mentale, la visite au Saint Sacrement, le chapelet, l’examen de conscience, le bréviaire quotidiens, – la confession fréquente, la retraite spirituelle, l’exercice du ministère, l’étude de la doctrine sacrée.
Nous constatons que les canons de 1983 relatifs au mariage sont contraires au droit divin, expression du personnalisme, fruits du modernisme. Nous ne reconnaissons pas et nous ne reconnaîtrons jamais les déclarations de nullité de mariage fondées sur ce code, non plus que les mariages subséquents à ces déclarations.
Il ne s’agit là ni d’un choix ni de notre volonté propre, mais de la vérité qui s’impose à tous et chacun.
3. QUANT AUX SACREMENTS
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