🔥 Brûlez les graisses rapidement. Découvrez comment ! 💪

CHRONIQUE CULTURELLE Le génie du cinéma germanique #LeniRiefen | Forteresse Europe

CHRONIQUE CULTURELLE
Le génie du cinéma germanique

#LeniRiefenstahl

Helene Riefenstahl, dite Leni Riefenstahl, née le 22 août 1902 à Berlin et morte le 8 septembre 2003 à Pöcking, est une réalisatrice, photographe et actrice allemande de génie.

Cinéaste et photographe talentueuse, Leni Riefenstahl entra dans la carrière bien avant l’accession de Hitler au pouvoir mais c’est seulement par ses films de propagande à la gloire du national-socialisme qu’elle accéda à la célébrité.

En février 1932, Leni assiste à un rassemblement du parti national-socialiste au Sportpalast de Berlin. Fascinée par Hitler qui suscite tant d’enthousiasme dans la foule et soucieuse de son propre avenir, elle lui écrit une lettre pour le rencontrer.

La rencontre a lieu quelques mois plus tard, en mai 1932, alors que l’actrice doit partir au Groenland pour le tournage de SOS Eisberg. Ils s’entendent immédiatement.

Le 30 août 1933, Hitler, qui est entretemps devenu chancelier, fait à Leni Riefenstahl l’honneur d’assister à la première du film en compagnie de son ministre de l'information Joseph Goebbels. Leni Riefenstahl entre dans la salle en faisant un salut hitlérien, ce qui a l’heur de déplaire aux producteurs américains.

Il faut dire que la carrière de Leni Riefenstahl a pris un nouveau tournant lorsque Hitler est arrivé au pouvoir, le 30 janvier 1933.

Disposant de moyens quasi-illimités et d'une équipe très nombreuse, elle réalise Le triomphe de la volonté sur le congrès de Nuremberg de 1934 puis Les Dieux du Stade (Olympia) sur les Jeux Olympiques de 1936, qui sont d’énormes succès.

Elle renouvelle ainsi le 7e art en innovant sur le plan technique : images des plongeons avec des caméras qui peuvent aller sous l’eau, prises de vue en contre-plongée, ralentis, travellings etc.

Jusqu'à sa mort, Leni Riefenstahl n'a eu de cesse de répéter qu'elle n’était pas une militante politique mais simplement artiste. « Je n’ai jamais été national-socialiste. J’admirais Hitler, voilà tout », affirme-t-elle volontiers sans craindre l'ambiguïté. Et à un journaliste, en 1980, elle lance : « La laideur, la misère, le pathologique me répugnent. Direz-vous que la beauté est fasciste ?»

https://www.dailymotion.com/video/x21zvkx