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US Open : deuxième privation de Grand Chelem pour Novak Djokov | L'appel à boycotter en Suisse Infos

US Open : deuxième privation de Grand Chelem pour Novak Djokovic

Après les péripéties qu'il a connues en Australie, beaucoup se demandaient si Novak Djokovic allait pouvoir participer à l’US Open, qui doit se dérouler du 29 août au 11 septembre. Les autorités sanitaires américaines ont tranché : le champion est interdit d’entrer aux États-Unis, car il est non-vacciné contre le Covid-19. Alors que "Djoko" a remporté son 21ᵉ Grand Chelem à Wimbledon en juillet (un de plus que Federer et un de moins que Nadal), ce match était l’occasion en or pour lui de faire taire ses détracteurs.

Du jamais vu dans l’histoire du tennis
Vainqueur du dernier Wimbledon, son 21e majeur, Novak Djokovic s’était entraîné durant 35 semaines pour espérer pouvoir participer au dernier Grand Chelem. « Malheureusement, je ne pourrai pas me rendre à New York cette fois pour l'US Open. Merci à la #NoleFam pour vos messages d'amour et de soutien. Bonne chance à mes amis joueurs ! Je vais garder la forme et l'esprit positif, et attendre une occasion de concourir à nouveau. À bientôt, monde du tennis !», a-t-il communiqué sur Twitter, le 25 août dernier.

Il devient presque coutumier du fait ; son choix de ne pas se faire vacciner l’avait déjà privé de l’Open d'Australie et des tournois d'Indian Wells, Miami, Montréal et Cincinnati. Du jamais vu dans l’histoire du tennis, alors que le joueur serbe n’a raté qu’un seul majeur depuis 2005. Entre 2017 et 2018, "Djoko" avait manqué les compétitions en raison de sa blessure au coude. Ce lundi, il sera absent de l’US Open en raison de son schéma vaccinal incomplet.

Une décision qui n'est pas "juste"
Pour le consultant Eurosport John McEnroe, cette décision sous couvert sanitaire est incompréhensible. Selon Eurosport, il déplore : « Je ne pense pas que ce soit juste. Je pense que c'est une blague. (…) Moi, je me serais fait vacciner et je serais allé jouer, mais il a des convictions très fortes et il faut les respecter. À ce stade de la pandémie, nous en sommes à deux ans et demi, je pense que les gens dans toutes les parties du monde en savent bien plus. L'idée qu'il ne puisse pas voyager jusqu'ici est une blague. »

Partisan de la liberté de choisir, l'intéressé expliquait sa décision en février dernier : « Les principes de prise de décision concernant mon corps sont plus importants que n’importe quel titre ou quoi que ce soit d’autre. J’essaie d’être en phase avec mon corps autant que possible. J'espère pouvoir jouer encore de nombreuses années. »
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