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Amnesty met en cause l’armée ukrainienne puis s’excuse

L’ONG avait publié jeudi un rapport accusant l’armée ukrainienne de mettre en danger les populations civiles. Devant le tollé provoqué à Kiev, Amnesty International a présenté dimanche ses excuses, mais maintient ses conclusions

La polémique qu’a causée le rapport d’Amnesty International publié jeudi sur la guerre en Ukraine laissera des traces. Le gouvernement de Kiev a condamné de manière virulente la prise de position de l’ONG, qui avait affirmé que les tactiques de l’armée ukrainienne mettaient en danger les populations civiles. Dans la foulée, la quasi-totalité de la société civile s’est emportée vis-à-vis d’un rapport jugé «unilatéral». Vendredi soir, la directrice d’Amnesty International Ukraine, Oksana Pokalchuk, a quant à elle démissionné, dénonçant les conclusions de l’organisation dont elle dirigeait le bureau ukrainien depuis sept ans.

Depuis le début du conflit en Ukraine, nous enquêtons sans relâche sur les violations des droits humains et du droit international humanitaire. Nous avons publié plusieurs rapports documentant les crimes de guerre commis par les forces russes. Aujourd’hui, nous alertons sur le danger que représentent certaines tactiques de combats des forces ukrainiennes, qui se positionnent près des zones d’habitations civiles, dans des hôpitaux ou des écoles et mettent en danger la population.

Les forces ukrainiennes mettent en danger la population civile en établissant des bases et en utilisant des systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment des écoles et des hôpitaux, lors des opérations visant à repousser l’invasion russe qui a débuté en février. Ces tactiques de combat violent le droit international humanitaire et mettent gravement en danger la population civile, car elles transforment des biens de caractère civil en cibles militaires. Les frappes russes qui en ont résulté dans des zones habitées ont tué des civils et détruit des infrastructures civiles. « Nous avons réuni des informations sur de nombreux cas où les forces ukrainiennes ont mis en danger des civils et violé les lois de la guerre en opérant dans des zones habitées », a déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International.

Le fait de se trouver dans une position défensive n’exempte pas l’armée ukrainienne de l’obligation de respecter le droit international humanitaire. 
Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International
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