Un mot sur l’Ukraine : Comme tu le sais peut-être, je suis e | Antoine BM - Canal Officiel

Un mot sur l’Ukraine :

Comme tu le sais peut-être, je suis en voyage dans un des coins les plus reculés au monde : la péninsule Antarctique.

La connexion est faible, mais suffisante pour s’informer.

Sur le bateau, un passager ukrainien très inquiet est en train d’essayer d’obtenir des nouvelles de sa famille.


Ce qu’il se passe est grave.

Chacun devrait être libre de vivre en paix sans risquer de se faire envahir par le voisin.

Comme tous les leaders à poigne, Poutine a droit à son fan-club.

Mais l’Histoire se chargera de le remettre à sa place : celle de ceux qui finissent mal et dont on ne fait pas de statue.


En attendant… il y a de quoi s’inquiéter.

Mais s’inquiéter ne sert à rien quand on n’est pas aux commandes.

Alors voici mon approche :


Le monde est rempli de gens fabuleux.

Ici, en Antarctique, des Russes, des Français, des Américains et des scientifiques du monde entier travaillent pour faire avancer la science.

Ils sont plusieurs milliers à passer l’hiver en isolement, 6 mois par an loin de leurs proches, dans la nuit la plus totale, enfermés dans une station inaccessible et dont l’air extérieur frôle les -50°C.

S’ils s’infligent ça… ce n’est pas pour flatter l’égo de leur leader politique, ni pour assouvir les fantasmes d’une idéologie nationaliste.

C’est par amour de la connaissance.


D’autres héros, les entrepreneurs, transforment ces connaissances en valeur pour le monde.

Ces gens-là ne sont pas invités sur les plateaux télé.

Ils ne déclenchent pas de guerre ni de crise.

Ils se fichent de la politique… parce qu’ils sont trop occupés à leurs affaires.


Dans ces moments-là, j’aime penser à eux.

Car ce sont eux, collectivement, qui font la grandeur de l’humanité.

Et comme eux, nous avons une mission à mener.

Cette mission n’a rien de triviale.

Au contraire : comme les musiciens qui continuent à jouer lorsque le Titanic coule… c’est dans ces moments qu’elle a le plus de valeur.


Alors ne nous laissons pas ronger, et continuons à travailler comme d’ordinaire.

Adoptons l’état d’esprit the show must go on.

Appliquons-nous à servir ceux que nous apprécions…

Et nous participerons à cette grandeur.


Antoine