Les certificats pourraient être considérés comme le signal de départ d'un système de crédit social. Le gouvernement fédéral souhaite désormais faire survivre cette infrastructure plus longtemps.
L'automne dernier, l'écrivaine Sibylle Berg, qui s'oppose à la surveillance, nous a mis en garde contre l'utilisation d'une infrastructure de certificats qui permet ou empêche notre participation ou notre non-participation dans la vie quotidienne. Elle écrivait qu'avec ce type de preuve de santé binaire, l'infrastructure d'une surveillance à laquelle la population s'habituerait peu à peu pourrait être mise en place.
La Confédération veut faire survivre cette infrastructure plus longtemps. Elle pourrait être un "pas vers une dystopie possible", nous avertit Berg, car ces derniers pourraient "donner accès aux transports, à l'approvisionnement, etc. uniquement en fonction des points, du comportement, de l'état de santé, de l'empreinte écologique".
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t.me/amisdelaconstitution
