Question: En Egypte, au quarantième jour précisément après le | أهل السنة

Question: En Egypte, au quarantième jour précisément après le décès d'une personne - rappelons que cet acte est une innovation pharaonique -, les gens surtout la famille du défunt réunit les savants récitateurs du Qur'an ou quelques uns d'entre eux afin qu'ils récitent entièrement le Qur'an. Cela s'appelle Al-Khatma.

A la fin, ils mangent de la bonne nourriture et touchent beaucoup d'argent de la part de la famille du défunt. Par ailleurs, ils font la même chose pour commémorer la première année du décès. Quel est l'avis juste sur cette récitation ? Parvient-elle au mort ? Quel est l'avis religieux sur le fait de percevoir un salaire pour cette récitation ? Cet argent est-il illicite ? Quel est l'avis religieux sur la récitation entière du Coran contre rémunération ?


Réponse: Le rassemblement au quarantième jour après le décès d'une personne est une innovation en religion. De même, réciter le Qu'ran ou ce qu'on appelle Al-Khatma en faveur du mort est également une innovation. Le fait que ces récitateurs mangent la nourriture qu'on leur offre et prennent de l'argent contre la récitation est illicite. Il en est de même de la commémoration de la première année du décès de cette personne qui est, elle aussi, illicite. Il n'est pas permis de toucher une rémunération pour la simple récitation du Coran, car celle-ci est un acte d'adoration pur. Il n'est pas permis de toucher une rémunération contre ces actes.

Quant à percevoir un salaire contre l'enseignement du Coran ou la Roqya avec le Coran, cela est permis. Le cheikh d'Al-Islam Ibn Taymiyya a mentionné le consensus des savants selon lequel toucher une rémunération contre la récitation est interdit par tous les savants. Sur ce point, il n'y a aucune divergence entre eux.

Partie 9, page 73, 74.
Comité permanent des savants de l'IFTA