Dans le secteur d'Olgino, au nord de la province de Kherson, l | Actualités mondiales & françaises

Dans le secteur d'Olgino, au nord de la province de Kherson, la situation semble avoir été mal comprise par mes lecteurs francophones, d'après les commentaires que j'ai reçus. Je vais donc éclaircir la situation. De plus, vous comprendrez la tactique russe, du « mouvement » en cas d'attaque ennemie. En l'occurrence, ce « mouvement » a été bloqué par l'ennemi à Olgino.

Le 29 août au soir, @rybar écrivait « à midi, l'ennemi a immobilisé tout mouvement des troupes russes stationnées près de la périphérie sud d'Olgino ».
Comprendre : les troupes russes ont été empêchées de manœuvrer et de se replier en s'éloignant du village qui se situait en zone grise.

En début de nuit, le résumé-vidéo du 29 août publié le 30 août indiquait : « les forces armées ukrainiennes ont attaqué Olgino et Vysokopole, essayant de bloquer les forces russes dans les zones habitées, cependant, les tirs d'artillerie lourde des forces russes ont brisé les plans ukrainiens. Les combats dans la région se poursuivent ».
Comprendre : la progression des troupes ennemies a été bloquée par l'artillerie russe. Néanmoins, les troupes russes sont immobilisées à la périphérie sud d'Olgino : elles n'ont pas pu se replier en s'éloignant de la localité.

Cette compréhension est confirmée dans le résumé-vidéo du 30 août au soir, publié le 31 août : « pour la deuxième journée consécutive, les forces ukrainiennes tentent de prendre d'assaut les zones fortifiées russes d'Olgino et de Vysokopole. Malgré les tirs nourris de l'artillerie et de l'aviation russes, le groupe russe est toujours bloqué ».
Comprendre : les troupes russes ne peuvent toujours pas manœuvrer en s'éloignant du sud d'Olgino.

Ce soir, 31 août, Colonel Cassad écrit ceci : « l'ennemi essaie d'empêcher le retrait de nos troupes et il essaie également de frapper nos positions d'artillerie », confirmant une fois de plus la cohérence de l'ensemble de la situation.

Donc nulle propagande, pure cohérence. Dans les résumés-vidéos, il est parfois difficile de décrire la situation précise en quelques mots.

On voit ici que par défaut, l'armée russe cherche à se replier de certains endroits lorsqu'elle est attaquée, mais qu'elle en a été bloquée.
Situation identique en Syrie où la SAA ne cherche jamais à résister à une attaque terroriste, elle manœuvre en se repliant immédiatement, jusqu'à ce qu'une contre-offensive soit lancée. La différence est qu'en Syrie, il n'y a qu'un groupe de combat, mené par les Tiger Forces (25ème division) de Suheil al Hassan. Alors, la contre-offensive n'a pas lieu immédiatement, elle doit attendre que les forces de Suheil se libèrent de leurs tâches en cours, ce qui peut prendre quelques mois. En attendant, les troupes syriennes (généralement les NDF et autres milices locales) mènent un travail de retardement.