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Suite de l'étude de la manipulation politique. Page 455 de l | Actualités mondiales & françaises

Suite de l'étude de la manipulation politique.
Page 455 de l'ouvrage Le viol des Foules par la Propagande Politique, de Serge Tchakhotine, écrit en 1952.

L'auteur constate que dès 1945, les prétendues "démocraties occidentales" ont immédiatement pris la suite des régimes allemands et italiens vaincus. Il définit leur idéologie comme la violence érigée en principe, dont l'objectif est de conserver la structure économique en vigueur, l'exploitation des pays du tiers monde, empêcher toute prise de liberté réelle, et l'ensemble via le viol psychique des masses, en feignant d'agir dans leurs intérêts et par leur mandat, en faussant les principes de la démocratie, en se dressant contre les doctrines concurrentes en prenant comme prétexte la lutte contre une idéologie à abattre.

Cela est d'autant plus facilement permis que les masses qui pourraient lutter pour la liberté ont été plongées dans un grand désarroi : les doctrines qu'elles pourraient soutenir ont été déchirées : d'un côté, les partis qui ont accédé au pouvoir sous les étiquettes de socialisme ont conduit une politique contraire (comme Hitler & Mussolini, cf. pages 371-374) ; et de l'autre côté, les partis patriotiques peinent à séduire en raison de leurs méthodes, idées ou propagande.

C'est le modèle de fonctionnement d'après-guerre, encore en vigueur.

Tchakhotine explique que dans le monde interdépendant de 1952, il est normal que les partis politiques aux idées similaires des différents pays, s'entraident dans la prise du pouvoir, puisqu'ils obtiendront de cela un avantage dans leur campagne de conquête du pouvoir.

J'ajoute à cela que ces partis, une fois au pouvoir, partageant une doctrine similaire, se comprendront mutuellement et les relations dans le monde en seront plus harmonieuses. Il est donc normal que les personnes partageant des idées communes s'associent, à condition que chacune conserve en tête l'intérêt premier de sa propre nation avant celle des autres.