Suite de l'étude de la manipulation politique. Pages 448-450 | Actualités mondiales & françaises

Suite de l'étude de la manipulation politique.
Pages 448-450 de l'ouvrage Le viol des Foules par la Propagande Politique, de Serge Tchakhotine, écrit en 1952.

Revenons sur les extraits fondamentaux publiés précédemment en les commentant.

Les notions abordées ici sont liées à celles abordées notamment pages 64 et 65, pages 120-122, page 143, pages 148-149 et page 154, lorsqu'il est question d'apprentissage et de transfert de responsabilité.

Il serait intéressant d'analyser le phénomène de « l'enfant roi » qui est venu depuis la révolution de couleur de 1968 perturber le principe de mise en soumission de l'Humain au stade de son développement. Je pense que ce qu'on a gagné en force d'esprit ici, on l'a perdu dans le développement de la Société, par la fin de l'éducation des enfants.

L'auteur se lance dans la démonstration que la « démocratie » ne peut pas exister, car elle est scientifiquement incompatible avec la Nature.

L'auteur poursuit sa démonstration montrant que scientifiquement, l'Humain, entre autres, fonctionnant sur le principe meneur-mené, la démocratie est impossible.
Donc le système institutionnel reproduit le principe naturel meneur-mené, et cela satisfait pleinement même le plus démocrate Humain, malgré la contradiction.
L'auteur cite des exemples d'incohérences démocratiques, je citerai un autre exemple plus évident : les citoyens passent plus de la moitié de leur journée en entreprises, et leur subsistance dépend intégralement de leur employeur. Donc ils passent plus de la moitié de leur journée en milieu autoritaire non démocratique et leur subsistance dépend intégralement d'individus tyranniques, qui ne leur soumettent pas leur opinion et volonté. Malgré cela, ils se considèrent en démocratie et ne sont pas gênés par cette situation.

L'auteur explique que le gigantisme s'oppose à la démocratie. C'est absolument vrai : je prends souvent un exemple pour l'expliquer. Pensez-vous que si la France, par exemple, était ramenée à 10 individus dans une pièce, l'un d'entre eux pourrait être élu par une ou deux seules voix exprimées ? Mais vous auriez 8 à 9 personnes qui enverraient bouler le prétendu « élu ». Pourtant, ce modèle est excellent, il suffit de multiplier le nombre des citoyens jusqu'à arriver à un seuil critique au-delà duquel 5 à 10 millions d'individus désignent l'un d'entre eux pour diriger autoritairement une population de 67 millions de personnes qui deviennent absolument soumises. Prodigieux. Je suis admiratif de ce principe.

L'auteur explique ce que j'ai déjà expliqué il y a un moment en réaction à une expérience psychologique sur des animaux de laboratoire : il y aura toujours un découpage meneur-mené de 10-90 % ou 1-99 % ou davantage (cf. page 348). Si vous supprimez la classe des meneurs, celle-ci se reforme depuis les menés. C'est basé sur les explications scientifiques des pages rappelées en introduction de ce présent article : apprentissage et transfert de responsabilité.

Nous poursuivons ici la démonstration. En conclusion, l'auteur rappelle qu'en vraie démocratie, un élu est un représentant, et non un dirigeant ou un meneur. Un représenté doit pouvoir rappeler, sans que cela ne choque quiconque, à son élu : « Président, votre rôle est de vous écraser devant la foule et d'exécuter ses souhaits ». A la place, nous avons un individu qui se tient devant une caméra et qui dit « ce n'est pas la rue qui commande, je suis le gardien de la démocratie et de ses valeurs, vous n'avez qu'à venir me chercher ». Cela ne devrait que provoquer des rires, s'agissant d'un film comique de parodie démocratique. Mais ce n'est pas un film, encore moins comique, alors on ne rit pas, on subit en silence, et avec le sourire s'il vous plaît !

Résumé de ce qui précède : la biologie démontre que la démocratie ne peut exister.