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COVID-19: «J'ai juste voulu protéger mes filles!». Yverdon (V | Actions Suisse 🇨🇭

COVID-19:

«J'ai juste voulu protéger mes filles!».
Yverdon (VD). Fermement opposée au port du masque, une mère avait scolarisé ses filles chez elle, mais sans autorisation. Cela n'a pas été du goût de la justice...

Début 2022, une femme avait averti l’école que l’enseignement de ses jumelles serait assuré à domicile, jusqu’à ce que le port du masque ne soit plus requis. Accusée de ne pas avoir respecté l’obligation scolaire légale de ses filles, la mère avait écopé d’une contravention de 300 fr. contre laquelle elle a fait recours.
«Je conteste avoir réalisé les conditions de l’infraction qui m’est reprochée, car mes filles ont suivi le programme scolaire à la maison», a expliqué la quadragénaire devant le tribunal, mardi à Yverdon-les-Bains.

Le père, un ancien enseignant, avait donné les cours en concertation avec l’institutrice. Les résultats obtenus par les filles lors du contrôle des acquis avaient été excellent: «5,5, 6, 6, 6, 5 et 6», avait noté le père, entendu comme témoin. Reste que la décision de la Vaudoise de garder ses filles à la maison n’a pas plu aux ­autorités.
«Mon devoir était de protéger mes enfants contre les effets négatifs du port du masque, la préservation de leur santé m’a semblé au-dessus de tout», a justifié la mère.
«Devrait-on tolérer, selon vous, que des mères, sur la base d’appréciations subjectives, n’envoient pas leurs enfants à l’école?» à répliqué la présidente du Tribunal.

Ostéopathe, la prévenue a souffert du port du masque, lequel lui a ­occasionné éruptions cutanées et vertiges. Elle a voulu éviter ces tracas à ses filles.
«Je suis convaincue que vous n’avez pas agi par défiance envers les autorités, mais par bienveillance maternelle, a compati la juge, Véronique Pittet. Mais le domaine du droit n’a pas la même approche que celui de la santé.» Pour rendre son jugement, la magistrate pourrait, comme le lui a suggéré Me Tirelli, avocat de la dame, s’appuyer sur l’absence d’intérêt à punir. Une finesse de la loi.

«J’avais l’impression de respecter la loi, c’est une injustice, j’ai juste voulu protéger mes filles», a assuré la mère.

Même cas dans les autres cantons.
Le mois dernier, des Bernois qui avaient gardé leur fils à la maison sans autorisation avaient écopé de 1300 fr. d’amende.
Dans son arrêt du 16 décembre 2021, le ­Tribunal fédéral avait rejeté le recours de parents d’élèves contre le port obligatoire du masque dans les cycles d’orientation ­valaisans. L’instance avait confirmé une décision du Tribunal cantonal. Les frais de justice, s’élevant à 2000 fr., avaient été mis à la charge des recourants.

Source: 20min

t.me/ActionsSuisse