L'imam de la critique et l'éloge Yahya ibn Ma’in : « Je cach | Abdelmalik Abu Meriem (canal officiel)

L'imam de la critique et l'éloge Yahya ibn Ma’in :

« Je cache toutes les erreurs que je vois sur quelqu’un; je préfère montrer une bonne image de lui. Je n’ai jamais mis quelqu’un mal à l’aise, mais je le prends à part et lui montre son erreur entre lui et moi. S’il accepte, c’est tant mieux, sinon, je le délaisse. »

[ Siar a’lam a-nubala de Dhahabi (11/83)]

Quand vous voyez quelqu'un faire une erreur, suivez la voie des salafs dans la manière de s'y prendre et non la voie des diables pour reprendre un terme du cheikh Rabi', qui consiste à suivre les erreurs de son frère et de l'afficher en public tel un ennemi juré.

Pire, c'est lorsque tu l'affiches pour des choses dans lesquelles il y a divergence ou qui sont sujettes à l'effort d'interprétation, mais tu fais croire que se sont des erreurs dans l'absolue, alors que c'est relatif d'un savant à un autre, ou d'une époque à une autre, ou d'un lieu à un autre.

Et cela sous prétexte de vouloir purifier la Sunna, alors qu'en réalité c'est une purification des adeptes de la Sunna, pour laisser la place aux innovateurs et mécréants.

D'où l'importance de la science avant de vouloir se prononcer ou conseiller ou refuter, afin de ne pas démolir cet édifice qu'on construit les savants.

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